L’Organisation Européenne du Gazon Synthétique (ESTO) annoncent avoir dépassé l’objectif de 25 millions de mètres carrés (2.500 hectares) installés au cours des derniers douze mois. Au total, près de 300 millions de m2 de gazon synthétique seraient implantés en Europe.
Dans le sud de l’Europe, le gazon synthétique représente une opportunité intéressante pour réaliser de réelles économies d’eau. Plus de 2.000 terrains de football sont installés en Espagne, la France et l’Italie disposent chacune de 1.200 terrains de football en gazon synthétique plus faciles à entretenir et à utiliser en toute saison.
Dans le nord, cette surface évite les problèmes d’écoulement d’eau ou de boue. On compte plus de 2.500 terrains de football en Allemagne, 1.700 aux Pays-Bas et environ 600 au Royaume-Uni.
Désormais accrédité par l’UEFA et la FIFA, le gazon synthétique n’intéresse pourtant pas que les acteurs du sport. L’ESTO rappelle qu’il s’est aussi adapté plus largement à l’aménagement paysager en milieu urbain et aéroportuaire. Ainsi, autour des aérodromes, son utilisation réduirait considérablement la présence d’oiseaux qui représente un danger pour la sécurité du trafic aérien.
300 millions de m2 installés et 1 milliard d’euros
Lancé au début des années 70, le marché du gazon synthétique s’est fortement développé jusqu’à représenter aujourd’hui 300 millions de m2 installés en Europe. Le secteur génère un chiffre d’affaires annuel de 1 milliard d’euros (2008) et emploie 10.000 personnes.
Pour tous les acteurs du marché, l’objectif premier visé est une utilisation plus intense. Selon l’ESTO, les terrains de sports synthétiques permettent 1500 heures de jeu par an ? cinq fois plus que le gazon naturel ? pour deux à trois fois moins d’entretien et un impact moindre sur l’environnement, sans pesticides ou herbicides.
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