Après le coup de sang de Brice Lalonde lors d’une réunion des négociateurs européens vendredi dernier, Jean-Louis Borloo et Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture ont réaffirmé ce week-end la position ferme de la France sur la comptabilisation des forêts dans les négociations de Copenhague.
Une comptabilité transparente des émissions de gaz à effet de serre du secteur de la forêt doit être mise en place pour que les objectifs de réduction des émissions de ce secteur soient réellement suivis d’effets sur le climat. En ce sens, la France défend le principe de règles irréprochables concernant les puits de carbone que sont les forêts et les sols agricoles. Le futur accord doit en effet garantir une meilleure prise en compte du rôle des forêts tant comme émetteurs de gaz à effet de serre, quand on les coupe et qu’on les brûle, que comme puits de carbone, capables de stocker le CO2, quand on les conserve.
La déforestation compte pour près de 20% des émissions mondiales. L’objectif est de mieux comptabiliser leur rôle, non seulement dans les pays du sud soumis à une déforestation intensive mais aussi dans les pays industrialisés.
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