Apparue dans les années 90, l’écoanxiété est un mal qui touche de plus en plus de personnes. Parmi eux, beaucoup de Californiens, dans l’attente du « Big One », et terrifiés par la perspective d’un cataclysme climatique.
Mise à jour par un groupe de chercheurs américains en sciences humaines, l’écoanxiété est apparue dans les années 90 et qualifiée comme « le degré ultime de la conscience environnementale« . Dans un article consacré à ce nouveau phénomène, Les Echos reprennent aujourd’hui les propos de Lesley Osman, psychothérapeute américaine à l’initiative de ce mouvement.
Selon la spécialiste américaine, l’écoanxiété « se fonde sur l’idée que des troubles bien réels peuvent naître de l’angoisse procurée par l’action négative de l’homme sur la planète. Nous avons besoin de la nature. Si elle manque à notre quotidien, notre santé mentale peut en être affectée aussi sûrement que certains souffrent de dépression saisonnière« .
Environnement anxiogène
L’émergence de sites web alarmants, de documentaires catastrophistes, de phénomènes climatiques inquiétants, de la disparition de certaines espèces… créent donc un environnement anxiogène pour certains, et sont autant de sources de stress. Et, parmi les plus touchés par ce phénomène, les Californiens, traumatisés par la perspective du Big One, ce tremblement de terre qui risquerait de ravager l’Etat.
Melissa Pickett, écothérapeute à Santa Fé reçoit ainsi près de 80 patient écoanxieux, chaque mois dans son cabinet. « La tendance est clairement à la hausse » constate-t-elle. De même, la jeune génération voit son niveau d’angoisse augmenter pour atteindre aujourd’hui un niveau 70% plus élevé que dans les années 50.
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