Alors que le taux d’iode radioactif mesuré dans l’eau de mer aux abords de la centrale japonaise de Fukushima avait connu une baisse en début de semaine, il atteint depuis hier des niveaux records, atteignant des doses 4.385 supérieures à la normale aujourd’hui.
Le niveau d’iode radioactif mesuré dans de l’eau de mer prélevée à 300m de la centrale atteint aujourd’hui son plus haut niveau depuis le début de la catastrophe qui a secoué le Japon le 11 mars dernier. Le taux d’iode radioactif était 3.355 fois supérieur à la norme légale hier et 4.385 fois aujourd’hui, contre 1.850 fois dimanche.
Ces taux records sont dus aux rejets de produits radioactifs, iode mais aussi césium et plutonium, véhiculés par les milliers de tonnes d’eau qui ont été déversés sur la centrale dans le but de refroidir les réacteurs endommagés. Or, cette eau a pénétré les installations et ruisselle dans le Pacifique tout proche.
Pas de conséquence majeure à l’échelle planétaire
Pour Tepco et l’Agence de sûreté nucléaire nippone, cette importante radioactivité constatée serait sans risque pour les algues ou les animaux marins, puisque diluée dans l’eau par les marées. Plus vraisemblables, les propos tenus par d’autres spécialistes qui estiment que si effectivement ces rejets radioactifs seront sans conséquence majeure à l’échelle planétaire, leur impact sera notable et durable sur la vie marine au large de la centrale.
Commentaires récents