Alors que la question des risques nucléaires est plus que jamais d’actualité, suite à la catastrophe de Fukushima, la CGT Mines-Energie révèle la disparition de ces risques dans les décrets parus le 30 mars dernier, sur la retraite anticipée pour pénibilité. 320.000 salariés seraient concernés.
C’est une « farce de mauvais goût » pour la CGT Mines-Energie. Le gouvernement vient de retirer du décret « Pénibilité » l’exposition aux rayonnements ionisants de la liste des risques, ouvrant droit à une possibilité de départ en retraite anticipée pour les travailleurs exposés.
Conséquence directe, les salariés du nucléaire sont écartés d’une disposition valable pour toutes les expositions professionnelles à des cancérogènes alors que leur risque de développer un cancer est supérieur au risque encouru par ceux qui sont exposés à d’autres cancérogènes dans le cadre de leur travail, s’indigne la CGT qui rappelle que 320.000 salariés sont exposés en France aux rayonnements ionisants dans le cadre de leur activité professionnelle.
Commentaires récents