C’est en larmes que Toshiso Kosako, le conseiller du Premier ministre japonais pour les questions nucléaires s’est présenté vendredi dernier à la presse pour annoncer sa démission. Il a annoncé ne plus supporter de voir les doses admissibles de radioactivité relevées, à tel point que la santé de centaines d’écoliers serait mise en danger.
Toshiso Kosako, spécialiste des affaires nucléaires auprès du Premier ministre japonais a réuni la presse pour annoncer sa démission « en raison de désaccords sur la gestion de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima » précise l’AFP, le gouvernement n’ayant selon lui « pas été rigoureux dans l’application des lois et règlementations ». Opposé à la politique de prévention qu’il juge insuffisante autour de la centrale de Fukushima, cet expert nippon tire la sonnette d’alarme, confirmant ainsi les craintes de plusieurs associations et laboratoires indépendants sur les niveaux de radiation audelà de la zone interdite.
C’est en larmes que ce spécialiste a annoncé qu’il ne pouvait plus cautionner la mise en danger de centaines d’écoliers japonais. Plusieurs écoles élémentaires de la région de Fukushima sont soumises à des niveaux de radiations qu’il juge extrêmement limites. Et, le niveau autorisé devrait passer à 20 millisiverts, niveau que Toshiso Kosako estime 20 fois trop élevé pour des enfants, plus vulnérables que les adultes vis à vis des radiations.
Relèvement des limites de radiations admissibles
Cet expert annonce également être opposé au relèvement des niveaux limites de radiations auxquelles sont exposés les travailleurs de la centrale. Tepco annonçait ce week-end que certains d’entre-eux avaient reçu jusqu’à 250 millisiverts de radiation.
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