Deux mois après la catastrophe japonaise de Fukushima Daiichi, Greenpeace a choisi de mettre la pression sur BNP Paribas, accusée d’être la première banque mondiale du nucléaire. L’association a déposé hier un immense gâteau d’anniversaire devant l’assemblée générale de la banque, affirmant que « le nucléaire sûr n’existe pas ».
Si EDF et Areva sont les géants français de l’industrie nucléaire, ces groupes ne sont que « la partie émergée de l’iceberg » pour Greenpeace, qui souligne que d’autres groupes sont « complices » comme BNP Paribas. « Les financeurs, en premier lieu, doivent prendre leurs responsabilités et ne financer que des projets dont ils sont prêts à mesurer et à en assumer les risques » affirme Greenpeace.
Farouchement anti-nucléaire, l’association écologiste révèle que BNP Paribas est la première banque au monde à financer l’industrie nucléaire, avec au moins 13,5 milliards d’euros investis entre 2000 et 2009, avec des clients comme EDF bien sûr, mais aussi Areva, Electrabel ou encore un certain Tepco, l’exploitant nippon de la centrale de Fukushima Daiichi.
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