Une étude publiée dans la revue Molecular Psychiatry et reprise par le quotidien britannique TheTelegraph, révèle que la pollution de l’air aurait non seulement des effets que notre coeur et nos poumons mais également sur notre cerveau. Elle toucherait en priorité les zones de la mémoire, de l’anxiété et serait à l’origine de certaines dépression.
Après avoir suivi durant 10 mois des souris exposées six heures par jour à de la pollution atmosphérique, des chercheurs ont découvert des traces d’inflammation et de dégradation dans certaines zones du cerveau de ces petits cobayes. Par rapport au groupe test de souris préservées de la pollution, les souris exposées ont rencontré plusieurs difficultés, des troubles de la mémoire mais ont également présenté des signes d’anxiété et de dépression.
Les urbains en première ligne
Laura Fonken, de l’université américaine de l’Ohio, auteure principale de l’étude explique au Telegraph que « les résultats suggèrent qu’une exposition prolongée à un air pollué peut avoir des effets visibles, et négatifs sur le cerveau, ce qui peut entrainer des troubles de la santé« . « Nous voulions étudié avec attention l’hippocampe (zone du cerveau, NDLR) parce qu’il est associé à l’apprentissage, la mémoire et la dépression. L’hippocampe est particulièrement sensible aux dommages causés par une inflammation. Nous soupçonnons que l’inflammation systémique causée par le fait de respirer un air pollué soit communiquée au système nerveux central » ajoute-t-elle.
Cette découverte, si elle est confirmée, devrait alors susciter l’inquiétude parmi tous les urbains qui sont contraints d’évoluer chaque jour dans un environnement toujours plus ou moins pollué.
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