A la suite de la décision de Bruxelles de ne pas octroyer de quotas aux pêcheurs d’anchois français, les ports de la Turballe en Loire-Atlantique et de Saint-Gilles-Croix-de-Vie en Vendée, largement tributaires de cette espèce, s’inquiètent pour l’avenir.
Dominque Lebrun, la présidente du comité local des pêches de la Turballe, condamne la décision de Bruxelles et la qualifie même de « désastreuse, inadmissible, une trahison des pêcheurs« . Elle précise également qu’après le choc, la colère commence à monter parmi les pêcheurs et ces derniers réfléchissent à d’éventuelles actions à mener.
Quant au plan d’aide de 15 millions d’euros annoncé par Michel Barnier, le ministre français de l’Agriculture et de la Pêche, il s’avèrerait insuffisant pour la filière. L’argent destiné à indemniser les professionnels, financer un plan de sortie volontaire de flotte ainsi qu’un plan de sauvegarde et de modernisation des bateaux ne suffira pas à combler les difficultés des pêcheurs, dans le rouge depuis longtemps.
Dans ces deux ports, la pêche représente 390 emplois directs et 4 fois plus à terre.
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