24 heures après la libération des cinq infirmières bulgares et du médecin palestinien, le président Nicolas Sarkozy et son ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner se sont rendus en Libye afin de rencontrer le colonel Kadhafi. Ils ont conclu un accord sur le nucléaire civil.
A l’occasion de ce déplacement, la France et la Libye ont signé un mémorandum d’accord sur le nucléaire civil qui prévoit la fourniture d’un réacteur nucléaire. Selon le secrétaire général à la présidence, Claude Guéant, l’accord signé vise à « fournir à la Libye un réacteur nucléaire qui permette la fourniture d’eau potable« . Il ajoute que « l’eau potable est essentielle en Libye. La France va engager des études de faisabilité pour permettre l’installation de ce réacteur et la formation du personnel technique ».
Le président français a par ailleurs précisé que si accord il devait avoir, il associerait vraisemblablement le français Areva et n’interviendrait que « dans plusieurs mois ou plusieurs années« . Parallèlement, un autre projet de coopération entre la France et la Libye pourrait concerner la recherche de gisements d’uranium, uranium dont aurait besoin Areva.
Nucléaire civil pour les pays du Sud
Enfin, Nicolas Sarkozy justifie cette rencontre avec le dirigeant libyen et les accords à venir entre les deux pays. « Le nucléaire c’est l’énergie du futur. Si on ne donne pas l’énergie du futur aux pays du sud de la Méditerranée, comment ils vont se développer ? Et s’ils ne se développent pas, comment on va lutter contre le terrorisme et le fanatisme ? ».
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