Vendredi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a rapporté que, chaque année, 4 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans décèdent de maladies liées à la pollution de l’air et de l’eau, ainsi que de l’exposition à des substances chimiques.
« C’est un fait dont nous avons toujours eu connaissance intuitivement, mais sans jamais y mettre de chiffre« , a déclaré Jenny Pronczuk, spécialiste de l’OMS.
Une population vulnérable
« Les enfants ne sont pas des adultes en miniature. Ils sont particulièrement vulnérables et réagissent différemment des adultes lorsqu’ils sont exposés à des facteurs environnementaux. Leur réaction varie aussi en fonction de leur stade de développement. Leurs poumons par exemple ne sont pas complètement développés à la naissance, ni même à l’âge de huit ans. Certains polluants aériens peuvent donc altérer le processus de maturation, induire des troubles respiratoires aigus dans l’enfance qui peuvent ensuite être à l’origine de maladies respiratoires chroniques à un stade ultérieur de la vie« , a expliqué le Dr Terri Damstra, chef d’équipe de l’OMS pour l’Unité de recherche internationale.
Selon ce rapport, 30% de la mortalité infantile mondiale serait due à des facteurs environnementaux. Selon l’OMS, les enfants les plus vulnérables se trouvent dans des milieux dégradés et de mauvaise qualité. Ainsi, les régions les plus touchées sont l’Afrique ainsi que certaines régions d’Asie du Sud-Est.
Commentaires récents