A Gennevilliers, en 2010, un nouvel immeuble de bureaux produira sa propre énergie. Situé en bords de Seine, dans un cadre arboré, le bâtiment sera construit de façon à limiter les consommations d’énergie.
Grâce à sa « minicentrale » solaire et ses éoliennes, l’immeuble sera autosuffisant en énergie. Il pourra même revendre sa surproduction.
Démarche haute qualité environnementale (HQE)
Tout sera fait pour que le bâtiment génère plus d’énergie qu’il n’en consomme. Ainsi, la réduction de la consommation énergétique s’obtiendra grâce à l’orientation et l’inclinaison des locaux, les matériaux des façades, l’isolation, et les circuits de ventilation d’air et d’eau.
L’immeuble sera résolument « écolo », puisque le recyclage des papiers et des eaux usées, la restauration bio, les luminaires économes, le parc à vélos et les bornes électriques pour les voitures seront prévus.
Les locataires de cet immeuble s’engageront à respecter les principes du bâtiment qui dépassera les normes actuelles de la démarche haute qualité environnementale.
Un investissement plus important
Si l’investissement de départ est 30% supérieur aux coûts des constructions actuelles, Marc Eisenberg, promoteur du projet, assure que « la faiblesse des charges et la longévité prévue du bâtiment compenseront largement cet inconvénient« . Ainsi, la construction nécessitera 400 millions d’euros.
Une partie du financement sera assurée par Marc Eisenberg, par une filiale de la Société Générale, et par des prêts bancaires. Cependant, Marc Eisenberg cherche encore d’autres investisseurs pour prendre part au projet de construction d’un bâtiment à « énergie positive ». La pose de la première pierre est prévue pour la fin de l’année.
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