Après la découverte de cas de fièvre aphteuse dans un élevage du Surrey, dans le sud-est de l’Angleterre, la commission européenne a adopté hier une décision renforçant les mesures prises par les autorités britanniques.
Après que la présence de la maladie ait été confirmée, les mesures prévues par la législation européenne (Directive 2003/85/EC) ont été immédiatement appliquées en Grande-Bretagne. Ceci inclut l’abattage de tous les animaux de la ferme infectée, la mise en place d’une zone de protection sur un périmètre de 3 km autour du foyer détecté et d’une zone de surveillance s’étendant sur 10 km. Dans cette zone, les déplacements de détails seront limités et des mesures de biosécurité seront renforcées.
Embargo sur la viande britannique
La décision adoptée hier par la Commission, en collaboration avec l’Etat membre affecté, a confirmé ces mesures et a classé l’ensemble du pays en « zone à haut risque ». Ainsi, aucun animal vivant pouvant contracter la maladie (bovins, ovins, caprins, porcins) ne pourra pas être exporté de Grande-Bretagne. Il en est de même pour les produits dérivés. De la même façon, d’autres Etats membres ne pourront pas exporter ces mêmes animaux en Grande-Bretagne.
Afin de réduire l’impact économique de cette épidémie, la Commission a inclut une dérogation dans laquelle certains produits sains pourront être exportés. Ceci inclut les produits fabriqués avant le 15 juillet 2007, ceux dont le traitement désactiverait n’importe quel virus, ceux produits en Grande-Bretagne mais provenant d’animaux élevés hors du pays.
Par contre, les animaux vivants et les produits dérivés continueront d’être exportés d’Irlande du Nord vers les autres Etats membres, à condition qu’ils possèdent les certificats sanitaires nécessaires.
Second cas confirmé
Un nouveau cas a été diagnostiqué à proximité du premier foyer. Comme pour l’élevage voisin, l’ensemble du détail a été abattu. « La responsable des services vétérinaires confirmera prochainement (…) que des examens pratiqués dans la nuit sur les échantillons prélevés (…) confirment la présence de la fièvre aphteuse » vient de déclarer Hilary Benn, ministre de l’Environnement.
L’enquête concernant l’origine du virus se poursuit. Elle devrait être connue aujourd’hui. La situation sera revue lors d’une réunion spéciale du comité permanent de la chaîne alimentaire et de la santé animale le 8 août 2007.
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