Ces prochaines années, nous devrions connaître des canicules. Les thermomètres pourraient enregistrer des températures supérieures à celles relevées en 1998, l’année la plus chaude au niveau mondial.
A partir de 2009 et ce pour une durée de 5 années, les fortes températures seront plus fréquentes. Le rythme de réchauffement ralentira ensuite.
C’est ce que prévoit un nouveau modèle de prédiction du climat conçut par le centre Hadley, dédié à la prédiction et à la recherche climatique, d’Exeter au Royaume-Uni. Cette méthode introduit de nouveaux facteurs à prendre en compte pour effectuer des prédictions climatiques à court et à long terme.
Tenir compte de nouveaux éléments
Selon ce système, non seulement il faudra tenir compte des radiations solaires, des gaz à effets de serre, mais également de l’état et des fluctuations des océans et de l’atmosphère.
« Jusqu’à aujourd’hui, les météorologues se préoccupent des conséquences des effets de serre sur le climat, ignorant ce qui se produit se façon naturelle« , a signalé Doug Smith, chercheur de la météo nationale britannique. Selon le centre Hadley, ces variations naturelles pourraient provoquer des changements à court terme. Les conséquences seraient très différentes des prédictions basées sur l’activité humaine.
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