Dans la région de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor), la plage de Bon Abri n’est pas seulement connue pour ses dunes, mais également pour ses « marées vertes » qui font fuir les vacanciers.
Chaque été, des algues vertes prennent d’assaut la plage costarmoricaine. En effet, toutes les conditions sont réunies pour leur profilération: chaleur, luminosité, courants, polluants…
Les nitrates jouent un rôle important dans la prolifération des algues. Lors des marées vertes, l’agriculture intensive est visée. En effet, les nitrates contenus dans l’eau sont à 95 %, ou plus, d’origine agricole.
« Moins de dépôts sur les plages »
Depuis deux années, la quantité d’algues de type « ulva armoricana » ramassée diminue. « On a moins de dépôts sur les plages pour des raisons climatiques et les nitrates se stabilisent. Mais la pluie de juillet a lessivé les terrains. On risque donc de les voir arriver plus tard » a déclaré Alain Cadec, adjoint à l’environnement à la mairie de Saint-Brieuc.
Coût élevé
Cette invasion d’algues a un coût élevé: 10 euros le m3, soit environ 350 000 euros par an dans les Côtes-d’Armor, payés à 80 % par le conseil général des Côtes-d’Armor. Les conséquences négatives sur le tourisme, l’immobilier, l’image de la Bretagne, même si elles ne sont pas mesurables, sont à prendre en compte.
Si l’algue verte n’est pas dangereuse, elle peut quand même endommager le milieu naturel et réduire la biodiversité.
Commentaires récents