La Grande-Bretagne respire. Quinze jours après l’infection dans le pays du dernier troupeau par le virus de la fièvre aphteuse, il semblerait qu’aucun nouveau foyer de la maladie n’ait été découvert.
En effet, selon le ministère de l’Agriculture britannique, l’apparition éventuelle de foyers secondaires de la maladie aurait pu se produire « d’ici au 20 août », date qui tient compte de la période d’incubation du virus de douze jours.
Aujourd’hui, mardi 21 août, aucun nouveau cas de fièvre aphteuse n’a été déclaré dans le pays. Cela ne veut en aucun cas dire que la maladie soit totalement enrayée. Le ministère ne pourra faire une telle déclaration officielle que d’ici plusieurs semaines.
Limitation de l’embargo européen
La Grande-Bretagne devrait cependant demander dès jeudi aux 27 une limitation de l’embargo d’exportation de son bétail vivant et de ses produits animaux à une zone plus restreinte, zone limitée aux alentours des fermes contaminées. En revanche, la levée de cet embargo par les autres pays du monde risque d’être un peu plus compliquée. En effet, l’Organisation mondiale de la santé animale impose une période de gel des exportations de trois mois après la disparition totale de la maladie.
L’heure du bilan
Alors que le pays commence à faire ses comptes, l’épizootie et l’embargo qu’elle a engendré aurait couté au pays 2,6 millions d’euros par jour, selon le principal syndicat agricole britannique, le NFU. Le coût total de cet embargo atteindrait donc les 45 millions d’euros hier soir.
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