A la suite de la destruction d’un champ de maïs transgénique samedi dernier à Poinville dans l’Eure-et-Loir, la filiale France du groupe agrochimique américain Monsanto a décidé de déposer une plainte contre les auteurs présumés.
Dans son communiqué le groupe précise que la parcelle d’une surface de 2 000 m² a été détruite « en totalité par piétinement, arrrachage et casse des pieds de maïs (.) Au delà du préjudice moral pour les employés qui travaillaient sur ces essais et du retard que ce nouvel acte de violence aveugle fait prendre à la recherche française en biotechnologies végétales, le dommage économique est estimé à 50 000 euros. »
L’exaspération des semenciers
Monsanto poursuit en précisant que « loin de constituer un quelconque risque environnemental, les essais biotechnologiques menés dans le respect de la loi permettent justement d’évaluer la sécurité et l’efficacité des plantes concernés« .
De même, les professionnels des semences et de la protection des plantes ont exprimé hier leur « exaspération et leur consternation » face à « ces actes de vandalismes » à répétition, qui « détruisent le recherche sur les biotechnologies végétales en France« .
Invitation à détruire
De leur côté, les altermondialistes, José Bové en tête, avaient réagit aux interpellations des faucheurs de Poinville en incitant les militants anti-OGM à « détruire les parcelles d’essais et à détruire toutes les parcelles de semences qui ont été mises en place par les multinationales« .
Selon le Collectif des faucheurs volontaire, le « Grenelle de l’environnement » n’est pas envisageable si aucun moratoire sur les cultures OGM n’est respecté préalablement.
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