Depuis la confirmation d’un premier cas, en 2007, de fièvre catarrhale ovine (FCO ou maladie de la langue bleue) le 27 juillet dernier, la situation sanitaire évolue dans le Nord-Est de la France avec la confirmation officielle de nouveaux cas. Ces cas ont été notifiés à la Commission européenne et à l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale). A ce jour, ils sont au nombre de 36.
Le cas identifié dans un élevage du Pas-de-Calais conduit le Ministère de l’agriculture et de la pêche à étendre la zone réglementée en vigueur depuis l’hiver 2006, dans les départements de l’Eure, de la Seine-Maritime et de l’Oise, ce qui porte à 17 le nombre de départements concernés, 10 étant réglementés entièrement et 7 partiellement.
La mise en place de zones réglementées est destinée à prévenir la diffusion de cette maladie sur le reste du territoire. Les mesures relatives aux limitations des mouvements des ruminants vivants (bovins, ovins, caprins,…) en provenance des zones concernées ne sont pas modifiées.
Une maladie qui ne touche pas l’homme
Cette maladie ne touche que les ruminants. Elle n’affecte pas l’homme et n’inspire donc aucune inquiétude ni pour la population, ni pour le consommateur.
Le ministère de l’agriculture et de la pêche a réuni hier les représentants des organisations professionnelles des filières bovines et ovines pour faire un point de la situation et présenter le nouveau zonage.
Il appelle les détenteurs de ruminants à notifier tout symptôme suspect à leur vétérinaire sanitaire pour une détection précoce de la maladie.
Le dispositif sera réévalué au regard de l’évolution de la maladie.
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