Selon le Réseau « Sortir du nucléaire », la Chine aurait annulé son projet de faire appel au groupe français Areva pour construire deux réacteurs nucléaires de troisième génération (EPR) dans le Guangdong, au sud-est de la Chine.
Selon un communiqué publié hier par le réseau écologiste, « l’électricien CGNPC (China Guangdong Nuclear Power Corp.) construirait 4 réacteurs chinois CPR-1000« .
« Habitués à toujours laisser un peu d’espoir à leurs « partenaires », les Chinois évoquent l’hypothèse que les deux EPR soient proposés à Taishan, à 140 km à l’ouest de Hong-Kong, mais Areva ferait bien de ne pas se faire d’illusion« , a ajouté le communiqué.
Selon un communiqué publié le 30 juillet dernier par le Réseau « Sortir du nucléaire », « le prix de vente de deux EPR à la Chine pourrait être de cinq milliards de dollars, c’est-à-dire 3,6 milliards d’euros. Or c’est pratiquement le prix d’un seul EPR« . « Même à prix cassé, les Chinois ne veulent pas de l’EPR« , a ajouté hier le groupement écologiste.
Areva dément l’annulation du contrat
« Areva dément très clairement la cessation de discussions pour la fourniture de réacteurs EPR à la Chine, les discussions se poursuivent normalement« , a indiqué un porte-parole du groupe français.
Il s’agirait d’une nouvelle déconvenue pour Areva qui a annoncé début août de nouveaux retards dans la mise en service du réacteur en construction en Finlande. Selon un communiqué publié par Areva le 10 août, « l’exploitation commerciale du réacteur devrait ainsi démarrer en 2011« , au lieu de 2009.
Ces difficultés qui ont déjà pesé sur les comptes du groupe en 2006, devraient avoir un impact sur ceux de 2007.
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