L’ambroisie est une herbe dont le pollen est très allergisant. Il suffit de quelques grains de pollen par mètre cube d’air pour que les symptômes apparaissent chez les sujets sensibles : le plus souvent une rhinite allergique survenant en août et/ou septembre et associant écoulement nasal, conjonctivite, symptômes respiratoires de gravité variable (trachéite, toux, asthme parfois sévère), mais aussi de l’urticaire ou de l’eczéma. La fréquence de l’allergie à l’ambroisie est importante : selon la zone, 6 à 12 % de la population exposée est allergique à l’ambroisie.
La région où la densité de l’ambroisie est la plus forte est la région Rhône-Alpes. Mais elle a progressivement envahi les départements voisins (la vallée de la Saône, celle du Rhône) et occupe aujourd’hui un vaste territoire en France et en Europe. Les conditions météorologiques actuelles, alternance de périodes chaudes et pluvieuses, favorisent le développement de cette plante, dont la floraison commence mi-août.
Lutte contre l’ambroisie
La période de juin-juillet est donc la plus propice pour détruire l’ambroisie. Un plant d’ambroisie supprimé avant sa période de floraison permet d’éviter la production de pollens et de limiter la reproduction de cette plante envahissante.
Les moyens de lutte à mettre en oeuvre sont l’arrachage, le fauchage et le désherbage chimique. L’arrachage manuel fin juillet, avant la floraison est une technique efficace (le port de gants est recommandé). Les interventions en période de floraison sont à limiter, il faut alors s’assurer de la non-sensibilité des intervenants et exiger le port de masques adaptés.
L’ambroisie colonise surtout les terrains nus : bordure de routes, terre-pleins d’autoroutes, terrains vacants, chantiers de construction, sols perturbés, emprises de réseaux ferroviaires ou électriques et les cultures de colzas, de céréales, de maïs et de tournesol.
La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous : collectivités, entreprises, agriculteurs, particuliers…
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