Dans son édition du jour « Le Parisien » annonce un chiffre effrayant de 600 tonnes de déchets déposés chaque année le long des routes du Val d’Oise. Ramené à l’échelle de la France, ce chiffre est inquiétant.
C’est pourquoi le Conseil général du Val d’Oise a décidé de lancer une grande campagne d’information via plusieurs supports, aussi bien publicitaires qu’internet, et ce, dès la rentrée. Si le conseil général s’engage autant, c’est que cette indiscipline des habitants du Val d’Oise a un coût : le processus de ramassage des déchets devrait dépasser les 600 000 euros dans le département pour le premier semestre 2007.
Toujours les mêmes
Dominique Osset, chef d’équipe au centre d’exploitation routière de Luzarches, confie au « Parisien » que « ceux qui jettent des détritus par la fenêtre de leurs vitres ou qui viennent déposer leurs gravas ne se rendent pas compte du travail qu’il y a derrière pour tout ramasser. Après vingt ans dans le métier, les mentalités ne semblent pas avoir évolué. Ce sont toujours les mêmes types d’ordures qui sont collectées : bouteille, canettes, gravats, plastiques et de ces satanés sacs cartonnés de fast-food« .
Ces employés des centres d’exploitation routiers sont donc confrontés quotidiennement à l’incivilité de leurs concitoyens. Ce sont aussi bien des bouteilles plastiques remplies de l’urine des routiers qui ne sont pas arrêtés pour se soulager, que des tas de plâtres ou de gravats qui nécessitent l’intervention d’un camion-grue.
Il est donc urgent de réagir, dans le Val d’Oise comme ailleurs.
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