Les Universités espagnoles de Cordoue et de Huelva travaillent avec l’Institut de Ressources naturelles de Séville (IRNAS) pour optimaliser les processus de fermentation du fumier de bovin et pour donner un certificat de garantie écologique au compost.
L’objectif est de vérifier quelles sont les meilleures conditions de compostage pour éliminer les résidus chimiques pouvant être contenus dans les excréments des animaux. Pour cela, les scientifiques ont élaboré un projet qui sera développé cette année et l’année prochaine.
Diego Santiago, professeur de toxicologie à l’université de Cordoue a expliqué que l’intensification de la production animale conduit à une surproduction de fumier qui « à travers les techniques de compostage devient un engrais intéressant pour l’agriculture« . Cependant, les déchets contiennent souvent des résidus de substances chimiques données aux animaux à des fins thérapeutiques, et principalement des antibiotiques.
Engrais écologique
De cette façon, les résidus chimiques restent un problème dans la contamination du sol, même si le professeur de toxicologie a remarqué que « ce n’est pas le problème le plus inquiétant« . Les cultures écologiques nécessitent de recourir à des produits sains. En effet, « la certification écologique suppose de garantir que les substances chimiques données aux animaux ont disparu du fumier« .
Le projet consistera à analyser l’évolution du produit à travers de différentes phases de fermentation. Les enquêteurs étudieront comparativement quelles modifications dans le processus (la température, l’humidité, la durée dans le temps et les composants végétaux) sont les plus convenables pour l’obtention d’une certification écologique du compost.
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