Selon la BBC, la pollution atmosphérique à Téhéran, en Iran, serait responsable de 10 000 décès survenus en 2006. La circulation automobile intense ainsi que les usines qui rejettent des gaz à effet de serre dans l’air, sont les principaux responsables de la dégradation de la qualité de l’air.
Environ 1,4 million de véhicules circulent sur des routes particulièrement encombrées. Selon les estimations, chaque année, ces véhicules consomment près de 2 millions de tonnes de carburant et aggravent la pollution de l’air en dégageant 6 millions de tonnes de gaz carbonique dans l’atmosphère.
En Iran, le faible coût du carburant, n’incite pas la population à réduire ses déplacements en voiture. Les automobiles circulant actuellement dans la ville sont équipées de moteurs anciens, qui consomment deux fois plus de carburant que les véhicules récents. Le faible développement des transports en commun accroît également la dépendance vis-à-vis des automobiles.
Dégradation de la qualité de l’air
Lorsque la qualité de l’air atteint un niveau critique, une « alerte rouge » est déclanchée. Les habitants doivent rester chez eux, les véhicules sont interdits dans certaines zones urbaines et les écoles et les administrations sont fermées. Le gouvernement iranien a reconnu que la pollution atmosphérique à Téhéran reste un problème écologique prioritaire. Cependant, il ne semble pas vouloir prendre de mesures concrètes pour lutter contre ce fléau.
En début d’année, Mohammad Hadi Heydarzadeh, adjoint au maire de Téhéran a déclaré : « Vivre à Téhéran, c’est comme participer à un suicide collectif. Le nombre de morts devrait augmenter cette année. Les indicateurs montrent que la qualité de l’air s’est dégradée et que la pollution a joué un rôle majeur dans la mort de 3 600 personnes rien qu’en octobre à Téhéran.«
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