De plus en plus de personnes s’intéressent aux maisons « vertes ». Selon un sondage de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe), 98% des personnes se déclaraient favorables au développement des énergies renouvelables. Mais qu’est-ce qu’une maison « écologique » ?
La construction d’une maison est une importante source de pollution. En effet, le secteur du bâtiment rejette 25% des gaz à effets de serre et selon Bruno Peuportier, ingénieur à l’école Centrale de Paris, « la contribution du secteur du bâtiment représente 45% de la consommation d’énergie en France ». A ceci s’ajoute la très forte augmentation de la consommation d’eau. Il y a un siècle, une personne consommait 7 litres d’eau par an. Aujourd’hui, on consomme plus de 20 fois plus, soit 150 litres par personne et par an.
La base pour toute maison écologique, c’est l’orientation par rapport au soleil et au vent. Ceci permet à la lumière naturelle d’éclairer les pièces et donc de diminuer la consommation d’électricité. Les habitats écologiques sont alimentés en électricité par le biais d’une énergie propre (éolien, solaire ou géothermie). De plus, le double ou triple vitrage installé dans ces logements permet d’obtenir une meilleure isolation thermique et phonique. Le choix des matériaux est également important.
Isolation, tri sélectif, produits sans polluants…
L’isolation est très importante. Elle permet de ne pas avoir de déperdition de chaleur. Plusieurs matériaux écologiques peuvent être utilisés parmi lesquels les plumes de canard, la paille, le lin, le liège, la laine de mouton, la laine de coton, la fibre de coco, le chanvre…
Beaucoup de futurs propriétaires sont séduits par les 14 cibles de la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE). Ainsi, par exemple, le tri sélectif doit être effectué sur le chantier, les produits utilisés ne doivent pas contenir de polluants…
L’économie d’énergie est l’élément le plus convainquant. Si une maison écologique est plus chère qu’une maison classique à la construction, les économies réalisées par la suite permettent de rentabiliser le bâtiment en moins de 10 ans.
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