Selon le bilan environnemental dévoilé hier, la Coupe du monde de rugby, qui débutera le 7 septembre prochain, devrait être responsable de l’émission de 570 000 tonnes de CO2 le principal gaz à effet de serre.
« C’est autant que les émissions annuelles de CO2 de l’un des pays participants, les îles Samoa« , a déclaré Michèle Pappalardo, la présidente de l’Agence De l’Environnement et la Maîtrise de l’Energie (Ademe). A elle seule, l’organisation du tournoi va générer 46 000 tonnes équivalent CO2, soit 8% des émissions totales. 84% des émissions totales seront dues au déplacement des personnes. Selon l’Ademe, l’organisation des matches aura d’autres impacts sur l’environnement.
Ainsi, « 778 tonnes de déchets dans les stades seront engendrés durant la totalité des matches, soit l’équivalent de la production de déchets en 1 an de plus de 2 000 personnes seules. La consommation totale d’énergie dans les 12 stades pour les matches de la compétition (4, 7 millions de kWh) correspond à 73.000 ampoules de 60 W allumées sans interruption pendant la compétition (45 jours)« .
Réduire l’impact écologique
Afin de réduire l’impact écologique de cet évènement sportif, l’Ademe, le Comité d’Organisation, la Fédération Française de Rugby et de nombreux acteurs publics et privés de la Coupe du Monde ont décidé de mener des actions de préservation de l’environnement et de sensibilisation du grand public.
Sur le plan des transports, le rail sera préféré à la route lors des transferts des équipes. Concernant les carburants, le Diester 30 et les biocarburants seront utilisés. Sur le plan énergétique, certains stades, comme le « Chaudron » stéphanois, ont été équipés en installations solaires. Parallèlement, le Comité d’organisation a travaillé sur le développement de la collecte sélective des déchets dans les stades.
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