Selon l’Agence Internationale à l’Energie Atomique (AIEA), l’engagement de l’Iran à coopérer sur certains aspects de son programme nucléaire représente un « pas en avant significatif ». Cependant, Téhéran doit continuer de faire des efforts afin de garantir la nature pacifique de ce programme.
Outre la question du plutonium, qui avait valu à l’Iran d’être sanctionné à deux reprises par le Conseil de sécurité de l’ONU, l’AIEA attend d’obtenir des éclaircissements sur des traces d’uranium hautement enrichi et des documents mentionnant les possibles applications militaires de l’uranium.
Selon le rapport de l’AIEA, « une fois que le programme nucléaire passé aura été clarifié, l’Iran devra continuer à établir la confiance sur l’ampleur et la nature de ses programmes nucléaires présent et futur ». Ce rapport sera l’objet de discussions entre les 35 membres du Conseil des gouverneurs de l’agence, lors d’une réunion prévue le 10 septembre à Vienne, en Autriche.
Régler le problème iranien par la voie politique
« Nous remercions l’AIEA pour son approche professionnelle sur ce dossier et nous espérons que cette voie sera poursuivie. Ce rapport met un terme à toutes les accusations infondées sur les activités de séparation et de retraitement de plutonium« , a déclaré Mohammad Saïdi, vice-président de l’Organisation de l’énergie atomique iranienne.
Selon Irina Fedorova, experte spécialisée sur l’Iran à l’Institut d’orientalisme de l’Académie russe des sciences, « l’Iran coopère avec l’AIEA, ce qui accroît les chances de régler le problème nucléaire iranien par la voie politique. Il est vrai, la coopération des dirigeants iraniens avec l’AIEA ne poursuit pas l’objectif de démanteler leurs ouvrages d’enrichissement de l’uranium. L’objectif de Téhéran est de respecter les exigences formelles, les conditions de l’AIEA et d’éviter de nouvelles sanctions du Conseil de sécurité de l’ONU, tout en conservant les conditions théoriques et pratiques pour la création éventuelle de l’arme nucléaire« .
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