Dans les Cévennes, de plus en plus de personnes réalisent leur rêve : avoir une cabane dans les arbres. Qu’elles soient en paille, en bois ou en dure, une petite centaine de maisons perchées sont construites dans la Vallée Française, dans le sud de la Lozère.
Pour construire leur cabane il y a quatre ans, Céline et François ont utilisé de l’argile rouge, de la cire d’abeille, de l’huile de lin, de la résine de pin, du bois de châtaigner et de la laine de mouton. Selon François, « avec tout ça, on peut faire quelque chose de durable et de bien isolé » pour un coût modique : 500 euros de matériaux.
« Notre but est de quitter la ville, changer de mode de vie, être autonome en énergie grâce aux panneaux solaires ou aux sources d’eau, cultiver un potager, produire un minimum de déchets, consommer local, limiter les transports » a déclaré Céline.
Des vacances dans les arbres
Si de nombreux hôteliers ont aménagés des cabanes dans les arbres, le concept reste cependant marginal. Pour concrétiser un tel projet, le budget n’est pas l’essentiel. Selon un hôtelier qui a succombé au charme des maisons dans les arbres, « la cabane perchée est considérée comme une construction, il faut donc le permis. Il est difficile de trouver de grands arbres là où le terrain est constructible.
Il y a également des considérations techniques à prendre en compte comme le droit de construire à plus de 7 mètres du sol. Dans une cabane, le plancher est au moins à 4 mètres. Il faudrait trouver de petits arbres ou ne pas faire de cabane trop haute« . Ce type de séjour intéresse aujourd’hui une clientèle très variée : des couples venant passer un week-end ou leur nuit de noce et des familles venues passer une semaine de vacances.
> Pour en savoir + : La cabane perchée
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