Le système d’alerte canicule et santé pour l’année 2007 (Sacs 2007) a été activé du 1er Juin au 31 Août 2007. Aucune alerte n’a été déclenchée.
Il a repris le dispositif de surveillance et d’alerte mis en place depuis 2004. Ce dispositif repose à la fois, sur des indicateurs à la fois biométéorologiques et sanitaires et sur des critères qualitatifs relatifs aux conditions météorologiques (humidité, vent, etc.), à la qualité de l’air ou d’ordre conjoncturel (départs en vacances, grands rassemblements). Ce système, coordonné par l’Institut de veille sanitaire (InVS) et conduit en collaboration étroite avec Météo-France, est intégré au Plan national canicule (PNC).
Aucune alerte
L’InVS a mis en place un système de surveillance d’indicateurs sanitaires (décès enregistrés par les bureaux d’état civil, interventions des pompiers et du Samu, fréquentation des services d’urgences hospitaliers) permettant d’apprécier l’impact éventuel d’une vague de chaleur.
Un protocole de signalement des décès directement liés à la chaleur a également été mis en place cette année afin de surveiller les décès par coup de chaleur et déshydratation.
Aucune alerte n’a été lancée au cours de l’été. Les seuils d’alerte ont été approchés ou atteints à trois reprises, sur de courtes durées et des territoires limités, ne nécessitant pas le passage en niveau de mise en garde et actions du PNC.
Seuils d’alerte
Si les seuils se situent, de façon générale, autour de 20°C pour la nuit et 30°C le jour, un seuil d’alerte spécifique est fixé pour chaque département. Ainsi, pour les minima, la température d’alerte est généralement de 18°C pour le Nord-Ouest, de 21°C en région parisienne, et de 23°C le long de la Méditerranée. Pour les maxima, le seuil est plutôt de 29°C sur les côtes de la Manche, de 31°C pour la région parisienne, et de 36°C dans le Sud-Ouest ou le sud de la vallée du Rhône.
« Nous nous sommes aperçus que pour obtenir la meilleure corrélation entre les températures et la mortalité, il fallait travailler sur les maxima et sur les minima et prendre en compte les différences géographiques, le risque n’étant pas identique partout en France« , a déclaré Gilles Brücker, directeur général de l’IVS.
Quelques fortes températures
Lors du week-end du 14 Juillet, le département des Landes a été soumis à de fortes températures. Un seul cas d’hyperthermie, chez une personne âgée de 83 ans, a été signalé. Une augmentation de l’activité des services d’accueil aux urgences et du Samu des Landes a été constatée mais elle était en partie liée aux festivités du 14 Juillet.
Le 27 Juillet, la région PACA a connu des températures élevées sans que les seuils n’aient été dépassés. Des mesures de prévention ont été entreprises sur l’autoroute du Sud afin de sensibiliser les automobilistes au risque de coup de chaleur et de déshydratation lors d’embouteillages. Cinq départements apparaissaient en jaune sur la carte de vigilance de Météo France.
Enfin, le 26 Août, les seuils d’alerte ont été atteints dans la basse vallée du Rhône et le Sud-Est de la France. Aucun impact sanitaire n’a été observé par l’InVS. Les départements concernés sont apparus en jaune sur la carte de vigilance.
Ainsi, contrairement aux événements météorologiques qui ont durement affecté plusieurs pays du Sud et du Sud-Est de l’Europe, la France n’a pas connu, cet été, d’épisode caniculaire.
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