Selon des chercheurs allemands des universités de Duisburg-Essen et Düsseldorf, plus on habite près d’une route, plus on aurait de risque de souffrir d’athérosclérose.
L’athérosclérose est une maladie des vaisseaux associée à de nombreux facteurs de risque génétiques et environnementaux qui agissent en synergie pour favoriser le développement des lésions.
L’étude menée depuis 2000 dans trois grandes villes allemandes (Mülheim, Essen et Bochum), a porté sur 4 814 hommes et femmes âgés de 45 à 74 ans. Les scientifiques ont calculé le degré de particules de pollution auquel chaque volontaire était exposé. Ils ont également mesuré la calcification de leurs artères coronaires (CAC). Ce durcissement des artères est un facteur de risque d’athérosclérose, de maladie cardiaque et d’accident vasculaire.
Augmentation de la CAC
Selon l’étude, les volontaires qui vivent le plus près d’une route ont les CAC les plus importantes. Comparé à ceux qui vivent à plus de 200 m d’une autoroute ou route nationale, le risque d’avoir une athérosclérose augmente de :
– 63% pour ceux qui vivent à moins de 50 m d’une route fréquentée,
– 34% pour ceux qui vivent entre 51 et 100 m,
– 8% pour ceux qui vivent entre 101 et 200 m.
Selon les scientifiques qui ont mené l’étude, l’exposition à la pollution atmosphérique pourrait également constituer un risque de durcissement des artères aussi important que le tabagisme passif. Selon eux, les vrais facteurs de risque de maladie cardiovasculaire restent l’hypertension artérielle, le diabète et le manque d’activité physique.
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