Après la suspension des travaux sur le gisement de Kashagan, le Kazakhstan réclamerait « plus de 10 milliards de dollars », soit 7,4 milliards d’euros, d’indemnités au consortium chargé du développement du gisement.
Le Kazakhstan souhaite que le consortium emmené par Eni, qui réunit également Royal Dutch Shell, Exxon Mobil, Total, ConocoPhillips, Inpex Holdings et KazMunaiGas, propose une « compensation adéquate ».
Le gouvernement kazakh devrait s’exprimer aujourd’hui. Le 27 août dernier, le ministère kazakh de l’Environnement avait ordonné l’arrêt des travaux sur le gisement, considéré comme la plus grande découverte pétrolière depuis la fin des années 1960. « Nous avons fait arrêter les activités sur place, pour trois mois. Nos questions concernant la protection de l’environnement sont restées sans réponse« , avait annoncé Nourlan Iskakov, ministre kazakh de l’Ecologie.
Le Kazakhstan souhaiterait 40% des bénéfices
Le Kazakhstan avait vivement critiqué un nouveau retard dans la mise en exploitation du gisement. Initialement prévue en juillet 2008, elle ne devrait débuter que fin 2010.
De plus, le gouvernement kazakh avait également dénoncé l’augmentation des coûts d’investissement et d’exploitation qui s’élèveraient à 136 milliards de dollars, au lieu des 57 milliards initialement prévus.
Au mois de juillet dernier, l’Etat Kazakh n’avait pas caché son intention de revoir à la hausse sa part dans les profits générés par le gisement. En effet, Baktykoja Izmoukhambetov, ministre kazakh de l’Energie avait indiqué que son pays souhaitait obtenir 40% des bénéfices tirés des ventes de brut, au lieu des 10% prévus.
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