Le département d’Architecture de l’Université Federico Santa María, au Chili, a organisé un séminaire international afin d’échanger les expériences sur l’architecture durable.
Afin d’analyser les propositions, d’échanger les expériences en matière d’architecture durable, le Département d’Architecture de l’Université Technique Federico Santa María a organisé le Séminaire International A+C (Architecture et Climat) sur l’efficacité énergétique et l’architecture durable. Durant ce colloque, des spécialistes venus du monde entier ont analysé l’avenir de cette discipline.
Mark Gillott, professeur et co-directeur de l’Institut d’Énergie Durable à l’Université de Nottingham, en Angleterre, a déclaré qu’il s’agissait de « tout développement qui n’a pas impact sur l’avenir de l’écologie, les ressources naturelles et qui implique d’utiliser des énergies respectueuses de l’environnement« . Pour Leonardo Salazar Bittencourt, professeur à l’Université Fédéral d’Alagoas, au Brésil, il s’agit de « la possibilité de laisser aux futures générations le même patrimoine culturel ou naturel que nos parents nous ont laissé« .
Des défis architecturaux
Les défis de la discipline sont nombreux. Selon Salazar Bittencourt, « dans la construction, tous les processus consomment beaucoup d’énergie, comme la fabrication du matériel, le transport… Chaque lieu possède un potentiel dont nous devons profiter pour limiter les dépenses« .
Mark Gillott a ajouté que « le rôle de l’architecte est très important, puisque le dessin de l’édifice doit considérer sa vie dans son ensemble, jusqu’à sa démolition. Il est également important d’évaluer l’impact de ces produits sur l’environnement« . Pour Guillermo Guzmán, architecte, « les nouvelles générations sont la clé dans l’architecture. Il est important que la formation des nouveaux architectes change« .
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