Sonatrach confirme qu’elle a résilié le contrat conclu en 2004 avec Repsol et Gas Natural pour le projet intégré de développement du gisement de Gassi Touil.
Cette résiliation est intervenue en application des clauses du contrat, du fait de l’inexécution par Repsol et Gas Natural de leurs obligations contractuelles, qui a entraîné des retards et des dépassements de coûts très importants, et de l’incapacité de Repsol et Gas Natural à redresser la situation en dépit des nombreuses mises en garde de Sonatrach. Selon le contrat, le projet devait être achevé en 2009. D’après les dernières estimations de Repsol et Gas Natural, l’achèvement du projet ne pouvait pas être envisagé avant la fin de 2012 au plus tôt.
Sonatrach réclame des dommages et intérêts
En outre, Sonatrach a commencé une procédure d’arbitrage à l’encontre de Repsol et Gas Natural dans laquelle elle demande la réparation du dommage substantiel qu’elle a subi en raison de l’inexécution par Repsol et Gas Natural de leurs obligations contractuelles. Sonatrach n’est pas informée de l’existence d’une demande d’arbitrage émanant de Repsol ou Gas Natural concernant le projet Gassi Touil ou d’une demande reconventionnelle formée par Repsol et Gas Natural dans l’arbitrage initié par Sonatrach. Sonatrach regrette profondément la tonalité politique gratuite du récent communiqué de presse de Repsol et Gas Natural et leur tentative d’attribuer de manière injustifiée la décision de résilier le contrat à l’Etat algérien.
Le litige actuel est un litige entre associés dans une joint venture et il résulte d’un fiasco industriel majeur. C’est un litige purement commercial et il se limite au projet Gassi Touil. Sonatrach a récemment donné toutes assurances à Repsol que les autres projets avec Sonatrach, qu’ils soient existants ou futurs, ne seront pas affectés par l’existence de ce litige.
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