Dans son édition du jour, « Le Parisien » revient sur le projet du futur centre d’enfouissement technique (CET) de déchets ultimes de la société Sita dans le sud de l’Essonne qui rencontre la forte détermination des riverains opposés au projet, et notamment celle des habitants du village de Saint-Escobille.
A quelques jours de l’ouverture de l’enquête publique, les habitants de Saint-Escobille et leurs voisins de tout le sud du département de l’Essonne souhaitent réitérer leur opposition au projet du CET. Selon eux, la future décharge serait un danger pour l’environnement et plus particulièrement pour l’eau. Marie-Jo Mazure, le maire de Mérobert confie au Parisien que « comme le sol est perméable ici, l’industriel a prévu de créer des barrières d’argile et textile. Mais ces protections risquent de rompre avec le temps. Et la nappe phréatique est à seulement 20-30 mètres de profondeur« .
Autres nuisances associées au projet d’ouverture du centre de traitement des déchets ultimes de Sita, la pollution de l’air par les biogaz dégagés par le centre, et l’augmentation du trafic routier. Les agriculteurs sont également concernés par ce projet. Jean-Michel Sébastien, céréalier dont les terrains jouxtent le futur site s’explique, « nos acheteurs, qui ont un cahier des charges très rigoureux, ne voudront plus prendre nos produits« .
Le maire souhaite une solution alternative
Le maire de Saint-Escobille plaide quant à lui pour une solution alternative à l’enfouissement des déchets. « Il existe d’autres procédés pour éliminer les déchets et produire de l’énergie, dans des usines non polluantes« .
Commentaires récents