Hier, à Berlin, Sigmar Gabriel, ministre allemand à l’Environnement, et Michael Glos, ministre allemand à l’Economie, ont ouvert la troisième réunion ministérielle du Dialogue Gleneagles sur les changements climatiques, l’énergie propre et le développement durable.
Durant deux jours, les ministres à l’énergie et à l’environnement des 20 pays les plus « énergivores » discuteront des stratégies pour la transformation durable de leurs systèmes énergétiques. La réunion à pour objectif de « réconcilier économie et climat » et avancer dans le dialogue avec les pays émergents avant la conférence de Bali, qui se déroulera au mois de décembre.
Le ministre allemand à l’Environnement a déclaré : »les technologies et l’argent dont nous avons besoin pour lutter contre le changement climatique sont généralement disponibles. Nous travaillons pour rendre l’investissement dans les technologies de protection du climat encore plus attractif. Nous pouvons mobiliser une grande partie des ressources nécessaires pour la transformation de nos systèmes d’énergie. »
« A l’heure actuelle, il n’y a formellement aucune disposition des pays émergents et en développement à participer à des négociations » pour façonner un cadre international dans le cadre des Nations unies destiné à succéder au protocole de Kyoto qui expire en 2012, a-t-il ajouté.
Un investissement important
Selon les estimations de l’Agence Internationale de l’Energie (IEA), 20 billions de dollars seront investis dans la nouvelle infrastructure énergétique d’ici à 2030. Aujourd’hui, un grand nombre d’options technologiques, concernant l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables, facilite déjà l’économie d’énergie et les réductions de CO2. Selon l’IEA, l’utilisation de technologies économiques et écologiques à elle seule peut permettre de réduire de 80% les émissions de gaz à effet de serre.
Pour Michael Glos, « nous devons réconcilier la politique économique et climatique, non pas mettre en avant le poids mais les chances » de la mobilisation contre le réchauffement climatique. « Nous voulons développer les énergies propres dans le monde entier« , a-t-il ajouté.
20 pays réunis à Berlin
A Berlin, les pays du G8 (Allemagne, France, Italie, Russie, Japon, Etats-Unis, Canada, Grande-Bretagne), ainsi que les grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil, Mexique et Afrique du Sud), des représentants de l’Onu, de la Banque mondiale et de la société civile, sont réunis afin de discuter du transfert de technologies propres, de l’investissement dans ce secteur et de la conférence de Bali
La réunion s’inscrit dans la continuité du sommet du G8 de Gleneagles, dans l’objectif de dialoguer sur la relation entre l’énergie et le changement climatique. C’est la troisième réunion de ce type après Londres en novembre 2005 et Monterrey au Mexique en octobre 2006.
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