Le réseau de surveillance de la qualité de l’air francilien Airparif a publié un rapport sur les particules présentes dans l’air.
Selon une étude menée par l’Apheis (Air pollution and health: a european information system) dans 23 villes issues de 12 pays différents, « une réduction de l’exposition moyenne annuelle aux PM-2,5 (de taille inférieure ou égale à 2,5 microns) à un niveau de 15 microgrammes par mètre cube (?g/m3) aurait pu éviter plus de 850 décès anticipés par an » à Paris.
Selon Sylvia Median, épidémiologiste de l’Institut de veille sanitaire (InVS), « sur le long terme, les particules les plus fines (PM 2,5) sont associées à un accroissement des symptômes des voies respiratoires obstructives chroniques, une réduction de la capacité respiratoire chez l’enfant, une augmentation de la mortalité cardio-pulmonaire et du cancer du poumon chez l’adulte« .
« L’effet de la pollution est relativement faible si on le compare au tabagisme actif. Mais il est du même ordre de grandeur que le tabagisme passif. (…) Nos études montrent que l’air parisien pourrait être meilleur. Mais la situation est meilleur que dans certaines autres villes européennes« , a-t-elle ajouté.
Selon le programme européen CAFE (Clean Air for Europe), qui est chargé d’évaluer la pollution atmosphérique en Europe, quelles qu’en soient les origines, les particules fines présentes dans l’air sont à l’origine d’une perte moyenne de neuf mois d’espérance de vie pour la population.
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