La décision de Bruxelles d’accorder un sursis à la France dans le dossier des eaux bretonnes un peu trop chargées en nitrates, suscite des réactions contrastées.
Laurent Kerlir, le président de la FNSEA en Bretagne s’estime « satisfait mais pas complètement, car ce n’est pas définitif « . En effet, le plan d’action présenté par Bruxelles devra être mis en oeuvre sous le contrôle régulier de la Commission. Or, selon Laurent Kerlir « ce plan va être très difficile à mettr en place. Pour certains agriculteurs, cela représente une perte de marge énorme et ils ne peuvent pas financer les investissements nécessaires. Une aide de 60 millions d’euros a été prévue mais elle est insuffisante« .
De son côté, même si elle se félicite du fait que la France échappe à une amende de 28 millions d’euros, l’association « Eau et Rivières de Bretagne » à l’origine de la procédure engagée par Bruxelles estime quant à elle que la Commission fait là une « erreur » en considérant que le plan présenté par la France est une « bonne chose ». La France a annoncé la fermeture de quatre captages d’eau fortement chargés en nitrates.
L’association estime qu’en « fermant les bassins de captage, on fragilise le réseau d’alimentation en eau. Car moins on a de points de captage, plus il est difficle de faire face en cas de situation climatique exceptionnelle ou de problèmes de type pollution ponctuelle« .
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