Après les présidents de région, c’est au tour des maires des grandes villes de France de se manifester. Réunis à Paris pour la 7e conférence des Villes, ils ont exprimé leur volonté « d’apporter leur pierre au grenelle de l’environnement ».
Ainsi, Michel Destot, le maire de Grenoble, tout fraîchement élu président de l’Association des maires de grandes villes (AMGVF), successeur de Jean-Marie Bockel entré au gouvernement, s’exprimait donc sur l’importance du rôle des grandes villes, « les grandes villes sont aujourd’hui les mieux placées pour jouer la partition du développement durable« .
Le maire détient par exemple les cartes nécessaires à la mise en place d’une politique de lutte contre l’effet de serre, notamment dans les domaines des transports ou de l’habitat.
Les maires des grandes villes souhaitent donc que leur action et leur compétence soient reconnues dans le cadre du Grenelle et que « deux ou trois messages forts se traduisant, sur le plan financier par des mesures concrètes et ambitieuses » viennent conclure le débat.
Le maire de Grenoble ajoute que « si on n’est pas capable d’en sortir avec un engagement fort pour le développement des transports en commun en site propre (TCSP) et sur le bilan carbone, ce n’est pas la peine de nous réunir. On a bien trouvé 12 milliards d’euros pour le paquet fiscal, on peut bien canscrer 10 milliards d’euros pour réaliser 600 km de plus de TCSP« .
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