Mardi dernier , le groupe de BTP Bouygues comparaissait devant le tribunal de Bar-le-Duc suite au décès en 2002, d’un de ses salariés sur le chantier d’un laboratoire d’enfouissement de déchets nucléaires de Bure, dans la Meuse.
En mai 2002, Eric Joly, 33 ans, avait trouvé la mort, écrasé par un tube de 400 kg, alors qu’il travaillait dans le puits principal d’accès du laboratoire d’enfouissement des déchets nucléaire de Bure. Dès juin, l’Inspection du travail avait saisi le juge des référés avait ordonné l’arrêt du chantier pour « graves manquements en matière de sécurité« .
Un représentant du collectif anti-nucléaire « Bure stop », expliquait mardi que « à l’époque, l’industrie nucléaire avait un besoin absolu de ce trou pour démontrer qu’elle avait une solution aux déchets radioactifs à haute activité et à longue vie qu’elle produit« . cependant, il précise que la maîtresse d’?uvre du chantier, « l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs devait donc être en mesure de conclure à la faisabilité de l’enfouissement de ces déchets avant une loi ad hoc votée en 2006« .
Une « collection d’erreurs »
Parallèlement, chez Bouygues on estime que « les mesures d’organisation et de sécurité sur place étaient nettement supérieures à celles prises dans la profession. Sur ce chantier, nous n’avons lésiné ni sur les moyens humains ni sur les moyens techniques« . Selon le groupe de BTP, l’accident s’est produit à la suite d' »une collection d’erreurs » de ses employés.
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