A Vannes, dans le Morbihan, la légionelle a été détectée dans une piscine de la ville. En effet, le réseau d’eau chaude des douches contenait cette bactérie en quantité anormale.
Selon le quotidien « Ouest France » paru jeudi, pour la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) du Morbihan « une poussée de légionelles a en effet été observée au niveau du réseau d’eau chaude des douches« , alors que Rose Marie-Allançon, adjointe au maire en charge des sports et Michel Le Spégagne, directeur des services de la ville parlent seulement d’un « problème de chaufferie« .
La piscine restera fermée jusqu’au 1er octobre. Pour le moment, il ne s’agit que d’une mesure de prévention. Selon la Ddass, personne ne semble avoir été contaminé. Et même si les risques semblent infimes, « la présence de légionelles dans un réseau d’eau chaude augmente la possibilité d’une contamination. Cela ne signifie pas pour autant que des personnes vont contracter une légionellose qui ne va intervenir que dans de très rares cas« , précisait à « Ouest France » Chantal Gloaguen, de la Ddass de Loire-Atlantique.
Développement dans des eaux tièdes
« La contamination se fait par voie respiratoire, par inhalation d’eau contaminée diffusée en aérosol (douches, bains bouillonnants). Les symptômes sont simples à reconnaître : état grippal avec de la fièvre et une toux qui peuvent s’accompagner éventuellement d’autres signes (douleurs musculaires, anorexie). Dans la majorité des cas, un traitement antibiotique adapté suffit« .
Désormais, les services techniques de la ville devront procéder à un « choc thermique » afin d’éliminer ces bactéries. Les légionelles se développent dans des eaux tièdes, entre 30 et 40°C. Au-delà, elles sont détruites. Une température de l’eau proche de 70°C devrait les éliminer. Suite à ce « choc thermique« , de nouveaux prélèvements devront être réalisés. Si les résultats sont concluants, les nageurs pourront retrouver leur piscine.
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