Les efforts d’assainissement et de protection qui ont été réalisés portent leurs fruits en Méditerranée, où les côtes provençales et corses se sentent beaucoup mieux. A l’occasion de la présentation des premières images de l’expédition « biodiversité de la Méditerranée », le Pr Vincente revient sur 25 ans de siècle de pollution dans cette région.
Le Pr Vicente, universitaire de renom et directeur scientifique de l’Institut océanographique Paul Ricard du Var, expliquait à l’AFP que « la Méditerranée est malade à cause des hommes depuis très longtemps mais aujourd’hui dans certains secteurs elle se porte beaucoup mieux grâce aux efforts consentis par ces mêmes hommes« .
Cependant, il ajoute qu’il « reste beaucoup à faire, surtout pour le traitement des eaux usées« , et ce, sur tout le pourtour méditerranéen. « Si on fait des efforts en matière d’épuration et de protection de certaines espèces et leur habitat, la vie reprend toujours le dessus« .
« C’est plus propre »
Ainsi, se souvenait-il d’avoir perdu une molaire suite à une infection attrapée en 1980 en plongeant à la sortie des égouts de Toulon. Mais, il reconnait qu’aujourd’hui « c’est plus propre » à Toulon depuis la construction de la station d’épuration en 1997 ou à Marseille équipée dix ans auparavant. Cependant, le Pr Vincente regrette toujours les rejets en surface et préconise des rejets en profondeur ou mieux, le recyclage de l’eau dans la lutte anti-incendies ou l’arrosage comme à Saint-Maxime.
Enfin, avec le réchauffement climatique, d’autres sujets de préoccupation font leur apparition en Méditerranée comme l’arrivée de nouvelles, par exemple le barracuda, ou la modification de la composition du plancton.
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