Les plaintes contre X se multiplient, le poisson est toujours interdit à la consommation, la pollution du Rhône aux PCB prend une plus large ampleur de jour en jour. La société Tredi, filiale de Séché Environnement, en a elle plus qu’assez d’être montrée du doigt et désignée comme principale responsable.
L’entreprise Trédi de Saint-Vulnas dans le Rhône, est spécialisée dans le traitement des déchets industriels et a pour vocation de traiter les PCB. Elle les collecte, puis les détruit par incinération. Elle est la seule autorisée à pratiquer des rejets de pyralène dans le Rhône. C’est la raison pour laquelle, elle est largement montrée du doigt dans la cadre de la pollution du Rhône aux PCB.
Mais plutôt silencieuse jusqu’à présent, la société Trédi entend désormais se défendre des accusations qu’on lui porte. Ainsi, Juliette Aubert, cadre de Trédi confiait ce week-end au quotidien le « Progrès » que « les dizaines de milliers de tonnes de déchets qui ont été traitées depuis l’origine du site, on ne les retrouvera pourtant pas dans la nature« . De plus, elle précise que l’usine soumise à une réglementation très précise imposée aux installations classées, a toujours respecté les normes imposées par les textes, lesquels ont été trois fois revues à la baisse au cours de ces vingt dernières années.
De plus Thierry Meunier, directeur de l’eau et des procédés chez Trédi précise dans les colonnes du « Progrès » que des traces de pyralène ont été repérées dans le lac Léman, et dans les affluents du Rhône. Selon lui « ce pyralène peut provenir de décharges sauvages ou pas, d’autres installations industrielles, de stations d’épuration, sans oublier les déversements accidentels et le vandalisme« .
Enfin, à titre de transparence et pour bien montrer qu’elle n’a rien à cacher, l’usine Trédi ouvrira prochainement ses portes au public.
Commentaires récents