Alors que le gouvernement français réfléchi sur l’avenir de la filière nucléaire française et sur l’avenir d’Areva, l’électricien EDF et le pétrolier Total pourraient chercher à se renforcer sur le secteur de l’uranium.
Selon le quotidien « La Tribune » paru hier, il s’agirait de l’un des scénarios envisagés par le Commissariat à l’Energie Atomique (CEA). Alors qu’Alstom et Bouygues rentreraient dans Arerva NP, le leader mondial dans la conception et la construction de centrales nucléaires, EDF et Total entreraient dans Areva NC, le leader mondial du cycle du combustible nucléaire.
Pierre Gadonneix, président directeur général d’EDF, a déclaré : « aujourd’hui, nous avons sécurisé nos approvisionnements sur un peu moins de 20 ans sous forme de contrats à long terme avec Areva bien sûr mais aussi avec de gros producteurs, Cameco, BHP Billiton ou KazAtomProm« .
« Comme dans le secteur gazier, nous souhaitons nous renforcer en amont en prenant des participations minoritaires dans de nouvelles mines aux côtés de grands groupes comme Areva ou BHP Billiton« , a ajouté le président d’EDF.
Total réfléchi
Jusque dans les années 80, le groupe pétrolier français détenait des mines d’uranium en France et en Namibie. Total qui ne dispose plus que d’1% du capital d’Areva réfléchi à se développer de nouveau dans le nucléaire.
D’après « La Tribune », « les trois grands acteurs français auraient d’autant plus intérêt à unir leurs forces pour renforcer leur portefeuille minier que le marché de l’uranium devient de plus en plus concurrentiel« .
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