Du 17 au 21 septembre dernier, s’est déroulé à Paris le 23e Congrès mondial de la route. A cette occasion Jean-Louis Borloo, ministre de l’Ecologie, du Développement et de l’Aménagement durables, a affirmé que la route était « un formidable levier technologique pour lutter contre le réchauffement climatique et, plus globalement, contre les nuisances ».
En matière d’équipements routiers, tous les exposants souhaitent désormais présenter des produits qui prennent en compte la dimension écologique. Le pétrolier Shell, qui est également producteur de bitume, reconnait que c’est « difficile, mais pas impossible ».
Chez Colas, filiale du groupe Bouygues, le Végécol, liant 100% naturel issu « de matières premières végétales renouvelables » a déjà convaincu le département de Seine-Maritime qui a utilisé ce revêtement pour sa nouvelle piste cyclable de contournement du Havre par Bléville.
Réduction des émissions de GES
Fabriqué à partir de matières premières renouvelables provenant de l’agriculture, le Végécol est un composant végétal pouvant se substituer au bitume. Ce matériau qui ne contient aucun dérivé pétrochimique, peut être utilisé avec des granulats locaux. Le végécol ne demande aucun traitement ni méthode d’application spécifique. Conçu et testé en laboratoire, les réalisations d’enrobés au Végécol montrent la forte résistance comportement de ces revêtements, même sous fort trafic et sous conditions climatiques difficiles.
Le Végécol a également l’avantage de s’appliquer à 110°C au lieu de 150°C pour les revêtements habituels. Ce gain énergétique participe à la réduction des émissions de gaz à effets de serre (GES). Son utilisation est « propre« , elle ne contamine pas les eaux de ruissellement et ne dégage ni vapeur ni gaz toxique. Outre ses qualités écologiques, sa transparence lui permet de laisser apparaitre la teinte naturelle des granulats qui le constituent et de s’intégrer harmonieusement dans le paysage.
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