Dans l’Aube, entre Marnay-sur-Seine et Pont-sur-Seine, le groupe céréalier nogentais Soufflet souhaite construire une usine de bioéthanol.
D’après « L’Est Eclair » paru hier, si il y a quelques opposants au projet, ce dernier rassemble néanmoins de nombreux partisans. « Il ne faudrait pas laisser penser que le projet de notre usine suscite une importante vague de construction. (…) Nous avons le soutien de la majorité des gens qui vivent ici« , a déclaré Raoul Veit, directeur du groupe céréalier.
« Nous avons le souci de faire de cette usine une référence en matière de respect de l’environnement et d’intégration dans le paysage« , a-t-il ajouté. Le groupe souhaite que cette usine réponde aux normes les plus exigeantes en matière de sécurité. « Tout a été entrepris pour assurer une sécurité totale autour du site« .
Des impacts inférieurs aux normes légales
Selon les conclusions du dossier de « demande d’autorisation d’exploiter » remis au préfet de l’Aube, « les mesures de maîtrise du risque retenues, proportionnées aux risques, permettent d’atteindre un niveau acceptable tant en termes de sécurité globale des installations qu’en termes de sécurité vis-à-vis des personnes à l’extérieur des bâtiments« .
« Chacun peut ainsi constater d’une part que les impacts de l’usine sont toujours inférieurs aux normes légales. Quant aux dangers, de nombreuses mesures pour les limiter ont été prises et les zones pouvant présenter un danger significatif sont toujours contenues à l’intérieur de l’enceinte de l’usine« , a précisé Raoul Veit. « Nous souhaitons communiquer pour plus de transparence, mais nous avons devant nous une barrière et des gens qui campent sur leurs positions« , a-t-il ajouté en parlant des opposants.
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