En ce qui concerne la construction, les chercheurs ont un objectif : proposer des bâtiments qui produisent leur propre énergie, qui utilisent une architecture bioclimatique, qui utilisent la lumière naturelle…
D’après le quotidien « Les Echos » paru hier, les pouvoirs publics, le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB), l’Agence pour le développement et la maîtrise de l’énergie (Ademe), EDF, GDF, Arcelor, et Lafarge, ont, dans le cadre du programme « Programme de recherche et d’expérimentation sur l’énergie dans le bâtiment » (Prebat), « engagé des travaux de recherche et de développement sur ce thème« . Les collectivités locales, les maîtres d’?uvre ainsi que les constructeurs sociaux expérimentent ces nouveaux bâtiments.
Les promoteurs immobiliers se dirigent vers une démarche de Très Haute Qualité Environnementale (THQE). Pour Eric Mazoyer, directeur général Ile-de-France chez Bouygues Immobilier, « le processus de certification HQE ne représente plus aujourd’hui la réalité des choses. Ce qui est plus intéressant, c’est de définir le niveau de performances à atteindre. Appliquer la nouvelle réglementation thermique NRT 2005 n’est pas compliqué. Tous nos bâtiments sont certifiés HQE (haute qualité environnementale). Notre combat actuel est centré sur la très haute performance énergétique. Nos immeubles ont un niveau de consommation énergétique qui est inférieur de 70% à celui de la norme NRT 2005« .
Evolutions techniques rapides
« Il faut que les bâtiments aient la capacité d’évoluer entre leur conception et leur livraison car les évolutions techniques sont rapides. C’est pourquoi nous projetons de créer un incubateur technologique. Nous avons acheté un terrain à Meudon (Hauts-de-Seine) en bordure du futur Technopôle de Bouygues Telecom et nous nous sommes engagés à y bâtir un immeuble à énergie positive d’ici à 2009« , a-t-il ajouté. Cet immeuble devrait être « un bâtiment à énergie positive« , c’est-à-dire qu’il devrait produire plus d’énergie qu’il ne devrait en consommer.
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