Depuis hier, une réunion baptisée « Réunion des plus grandes économies sur la sécurité énergétique et le changement climatique » se tient à Washington. Cette conférence souhaitée par George W. Bush, président des Etats-Unis, réunit pendant deux jours les « économies majeures » autour de la lutte contre le changement climatique.
Les représentants des différents pays réunis à Washington vont tenter de se mettre d’accord sur un processus et la création de nouveaux groupes de travail pour élaborer leurs propres stratégies pour succéder au protocole de Kyoto qui expirera en 2012, qui n’a jamais ratifié par les Etats-Unis. Les Etats-Unis souhaitent montrer que, même s’ils n’ont pas ratifié le protocole de Kyoto, ils prennent « très au sérieux le changement climatique« .
« Le changement climatique est un problème réel et croissant et les êtres humains y contribuent. (…) Nous voulons que la conférence sur le changement climatique en Indonésie soit un succès« , a déclaré Condoleezza Rice, secrétaire d’Etat américaine. Selon elle, chaque pays devait « prendre ses propres décisions, selon ses besoins et ses intérêts« .
Objectif mondial à long terme
Les Européens, quant à eux, souhaitent que soient adoptés des objectifs contraignants afin réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de 50% d’ici à 2050. « Il y a beaucoup, beaucoup de pays qui sont d’accord avec nous pour dire que l’approche volontaire seule est utile mais ne suffit pas« , a insisté Humberto Rosa, représentant de l’Union européenne et secrétaire d’Etat à l’environnement portugais.
Selon un communiqué publié par la Maison Blanche mercredi, l’accord pourrait également « inclure un objectif mondial à long terme, des stratégies et objectifs nationaux à moyen terme, et des approches sectorielles pour améliorer la sécurité énergétique et la réduction des gaz à effet de serre« .
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