Dans un article daté d’aujourd’hui, le quotidien « Les Echos » revient sur le leitmotiv de Michel Barnier. En effet, le ministre de l’Agriculture et de la pêche, ponctue ses déclarations de sa formule « il faut produire plus et produire mieux ».
Cette formule vient en réponse au problème actuel rencontré par l’agriculture, à savoir une tension des marchés mondiaux due à une offre insuffisante de matières premières agricoles. Et si l’on en croit les prévisions de l’Inra, cette situation est amenée à durer. En effet, à la lecture des prévisions,il semblerait nécessaire de doubler l’offre alimentaire d’ici à 2050 pour nourrir 9 milliards d’individus.
Cependant, Michel Barnier ne soutient pas la proposition faite par Bruxelles de supprimer les barrières douanières à l’entrée de l’Union afin de favoriser les importations agricoles. « Il me semble dangereux de détricoter les protections communautaires dans le contexte actuel. Ce n’est en tout cas pas un bon signal à donner à nos partenaires dans l’Organisation mondiales du commerce » confiait-il hier.
En revanche, l’adoption du taux zéro de jachère obligatoire devrait permettre la mise en culture de 4 millions d’hectares supplémentaires et donc de générer un gain de production de céréales de 15 à 17 millions de tonnes. De même, le Grenelle de l’environnement devrait aboutir à des propositions permettant d’orienter la recherche vers l’amélioration des rendements sans avoir recours à des doses supplémentaires de pesticides.
Pas de révolution en matière d’OGM
Enfin, Michel Barnier n’hésite pas à faire savoir sa position quant aux cultures OGM. Il soutient l’adoption d’une loi compatible avec avec la politique européenne et plaide en faveur de la recherche. Selon lui, « les essais doivent se poursuivre y compris en plein champ et à condition d’être parfaitement encadrés« .
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