Selon le quotidien « Les Echos » d’hier, un pacte d’actionnariat a été finalisé pour Suez Environnement.
Gérard Mestrallet, Président Directeur Général (PDG) de Suez, a conclu un pacte avec les principaux actionnaires pour la future société cotée Suez Environnement. Les actionnaires sont liés, sur le papier, pour une durée de 5 ans.
Il est prévu qu’Albert Frère, le Crédit Agricole, Areva, la Caisse des Dépôts et Consignations et CNP Assurances détiennent 12 % de la société, alors que le futur ensemble GDF-Suez contrôle 35 % de l’entreprise.
L’accord est « bien moins contraignant qu’il n’y paraît. Et si sa durée est effectivement de cinq ans, aucun des grands actionnaires ne s’est engagé à conserver ses titres aussi longtemps« . « L’idée était de traduire la notion de stabilité mise en avant par le management de Suez, sans pour autant restreindre la liberté de mouvement des actionnaires« , a confié l’un des protagonistes au quotidien économique.
« La réalité est qu’aucun des ces actionnaires n’avait réellement envie de signer, que des entreprises comme Areva ou le Crédit Agricole ont mieux à faire que d’investir dans l’eau et la propreté, et que l’environnement finira par sortir du périmètre de GDF-Suez« , a-t-il poursuivit.
Droits de préemption croisés
L’accord « prévoit des droits de préemption croisés entre actionnaires clefs » qui fonctionnera en 3 temps. Si l’un des grands actionnaires souhaite sortir, il devra proposer ses titres aux « autres actionnaires stables« . Si aucun d’entre eux n’est intéressé, GDF-Suez pourra alors se manifester. Si ce dernier n’est pas preneur, l’investisseur pourra alors vendre ses actions sur le marché.
Selon « Les Echos », la seule contrainte pourrait venir de l’administration fiscale qui déterminera ces prochains jours « le délai de blocage des titres » qui s’impose aux actionnaires.
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