Le laboratoire de biologie marine de Concarneau dans le Finistère, associé à l’Ifremer et au Museum d’histoire naturelle, vient de mettre au point une puce capable de détecter des micro-algues toxiques.
Le quotidien « Ouest-France » met l’accent sur cette intéressante découverte chargée de traquer les micro-algues toxiques, qui peuvent rendre inconsommables certains coquillages et entraîner des catastrophes économiques.
Cette nouvelle technique de détection se base sur l’ADN. Ainsi, début 2008, un séquenceur d’ADN d’une valeur de 100.000 euros sera installé au laboratoire de Concarneau. la reconnaissance par l’ADN permettra d’identifier de façon certaine une micro-algue toxique.
Mais « Ouest-France » précise que le projet va plus loin dans l’identification. Daniel Sellos, du laboratoire de biologie marine de Concarneau confie au quotidien, « nous travaillons à la mise au point de puces ADN. Il s’agit de puces informatiques sur lesquelles on implante des extraits d’ADN et des milliers d’informations. L’objectif est de déceler une micro-algue, et de l’identifier, simplement en plongeant la puce dans un échantillon d’eau« .
Différentes applications à l’étude
D’autres applications de cette techniques sont déjà à l’étude. « L’intérêt est de vérifier rapidement les espèces composant un produit fini, par exemple de déceler des espèces toxiques ou protégées« , continue Daniel Sellos.
D’autres partenaires participeront à l’expérience. Ainsi, la station de Roscoff abritera la « souchotèque », une banque rassemblant toutes les données sur les micro-algues.
Commentaires récents