Le quotidien régional « Ouest-France » met en avant le projet du skipper Yannick Bestaven, engagé sur le prochain Vendée Globe. Il souhaite naviguer complètement libéré de toute énergie fossile.
La volonté du skipper Yannick Bestaven, ce jeune skipper de 34 ans, est donc de voyager « propre » sans avoir recours à la moindre goutte de carburant, dans sa tentative de tour du monde à la voile dans le cadre du Vendée Globe, le 8 novembre2008. Pour se faire, son bateau, le Cervin EnR (l’ex-Aquitaine Innovations d’Yves Parlier) est un concentré d’énergies renouvelables.
A l’heure actuelle, la grande majorité des voiliers de courses ont besoin de carburant non pas pour propulser le bateau mais afin d’alimenter tous les nombreux appareils électriques, l’éclairage ou encore l’électronique présente sur le bateau. A titre d’exemple, Ouest-France précise que pour un tour du monde tel que celui réalisé dans le cadre du Vendée Globe, il faut embarquer près de 400 litres de gazole.
Des panneaux solaires
Cervin Enr, société savoyarde spécialisée dans les énergies renouvelables, a fait en sorte que le bateau soit autonome puisque « l’électricité sera produite par ses panneaux solaires et ses piles à combustion« , a annoncé le groupe. n’embarquera donc pas de gazole. Pour remplacer ce carburant, le voilier est équipé de panneaux solaires capables de débiter les 400 à 500 watts nécessaires à l’équipement du bateau, dans des conditions optimales. Lorsque l’ensoleillement ne sera pas optimal, ou encore la nuit, des batteries en lithium, rechargées dans la journée par les panneaux solaires viendront prendre le relai.
Une pile à combustible
L’énergie sera également récupérée par hydrogénération, notamment lors de la vidange des ballasts. Enfin, une pile à combustible sera installée sous le pied de mât. Elle pourra alors procurer de l’électricité et de la vapeur d’eau à partir de l’oxygène de l’air et d’une réserve d’hydrogène.
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